Donnes ce que tu as!

Apprendre à donner ce que l’on a, est le but de la vie sur cette terre. …

Car personne ne passe la mort avec quoique ce soit de ses avoirs dans ce monde. …

Donner ce que l’on a, nous oblige à être ce que nous sommes: les enfants de notre Père. Se libérer des avoirs de ce monde, est une obligation à notre mort. Alors comment ce fait-il que tellement d’êtres humains ne pensent qu’à capitaliser leurs avoirs dans ce monde pour avoir toujours plus! …

Nous disons bien être vivant et non pas avoir vivant! Malgré toute notre intelligence nous ne pouvons avoir la vie. Nous pouvons certes la donner mais jamais l’avoir. La vie de ce monde n’est pas à nous. Nous n’en sommes que dépositaires et devons tous la rendre. Quelle folie s’insinue chez les êtres humains pour qu’ils finissent par croire, dur comme fer, être propriétaires de leurs vies sur cette terre? …

Nous n’avons en réelle propriété que notre âme. Et la vie dans ce monde nous donne le choix de la conduire là où elle est née: à l’Amour! …

Et l’Amour c’est le don de tout avoir, car être ce que je suis, me suffit. …

Jésus, le Chemin, nous montre par sa vie dans ce monde la Vérité qui nous mène à la Vie! Ne nous laissons pas distraire par les avoirs que nous offre ce monde. Passons notre vie pour être qui nous sommes, cela devrait nous suffire! …

Méditons la Parole d’aujourd’hui:

LECTURES DE LA MESSE

PREMIÈRE LECTURE

« Pas un seul n’était comparable à Daniel, Ananias, Misaël et Azarias » (Dn 1, 1-6.8-20)

Lecture du livre du prophète Daniel

La troisième année du règne de Joakim, roi de Juda,
Nabucodonosor, roi de Babylone,
arriva devant Jérusalem et l’assiégea.
    Le Seigneur livra entre ses mains Joakim, roi de Juda,
ainsi qu’une partie des objets de la maison de Dieu.
Il les emporta au pays de Babylone,
et les déposa dans le trésor de ses dieux.
    Le roi ordonna à Ashpénaz, chef de ses eunuques,
de faire venir quelques jeunes Israélites
de race royale ou de famille noble.
    Ils devaient être sans défaut corporel, de belle figure,
exercés à la sagesse, instruits et intelligents, pleins de vigueur,
pour se tenir à la cour du roi
et apprendre l’écriture et la langue des Chaldéens.
    Le roi leur assignait pour chaque jour
une portion des mets royaux
et du vin de sa table.
Ils devaient être formés pendant trois ans,
et ensuite ils entreraient au service du roi.

    Parmi eux se trouvaient Daniel, Ananias, Misaël et Azarias,
qui étaient de la tribu de Juda.
    Daniel eut à cœur de ne pas se souiller
avec les mets du roi et le vin de sa table,
il supplia le chef des eunuques
de lui épargner cette souillure.
    Dieu permit à Daniel de trouver auprès de celui-ci
faveur et bienveillance.
    Mais il répondit à Daniel :
« J’ai peur de mon Seigneur le roi,
qui a fixé votre nourriture et votre boisson ;
s’il vous voit le visage plus défait
qu’aux jeunes gens de votre âge,
c’est moi qui, à cause de vous,
risquerai ma tête devant le roi. »

    Or, le chef des eunuques avait confié
Daniel, Ananias, Azarias et Misaël à un intendant.
Daniel lui dit :
    « Fais donc pendant dix jours un essai avec tes serviteurs :
qu’on nous donne des légumes à manger et de l’eau à boire.
    Tu pourras comparer notre mine
avec celle des jeunes gens qui mangent les mets du roi,
et tu agiras avec tes serviteurs
suivant ce que tu auras constaté. »
    L’intendant consentit à leur demande,
et les mit à l’essai pendant dix jours.
    Au bout de dix jours, ils avaient plus belle mine et meilleure santé
que tous les jeunes gens qui mangeaient des mets du roi.
    L’intendant supprima définitivement
leurs mets et leur ration de vin,
et leur fit donner des légumes.

    À ces quatre jeunes gens, Dieu accorda science et habileté
en matière d’écriture et de sagesse.
Daniel, en outre, savait interpréter les visions et les songes.
    Au terme fixé par le roi Nabucodonosor
pour qu’on lui amenât tous les jeunes gens,
le chef des eunuques les conduisit devant lui.
    Le roi s’entretint avec eux,
et pas un seul n’était comparable
à Daniel, Ananias, Misaël et Azarias.
Ils entrèrent donc au service du roi.
    Sur toutes les questions demandant sagesse et intelligence
que le roi leur posait,
il les trouvait dix fois supérieurs
à tous les magiciens et mages de tout son royaume.

            – Parole du Seigneur.

CANTIQUE

(Dn 3, 52, 53, 54, 55, 56)

R/ À toi, louange et gloire éternellement ! (Dn 3, 52)

Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères : R/

Béni soit le nom très saint de ta gloire : R/

Béni sois-tu dans ton saint temple de gloire : R/

Béni sois-tu sur le trône de ton règne : R/

Béni sois-tu, toi qui sondes les abîmes : R/

Toi qui sièges au-dessus des Kéroubim : R/

Béni sois-tu au firmament, dans le ciel, R/

ÉVANGILE

« Jésus vit une veuve misérable mettre deux petites pièces de monnaie » (Lc 21, 1-4)

Alléluia. Alléluia.
Veillez, tenez-vous prêts :
c’est à l’heure où vous n’y pensez pas
que le Fils de l’homme viendra.
Alléluia. (Mt 24, 42a.44)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
comme Jésus enseignait dans le Temple,
    levant les yeux, il vit les gens riches
qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor.
    Il vit aussi une veuve misérable
y mettre deux petites pièces de monnaie.
    Alors il déclara :
« En vérité, je vous le dis :
cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres.
    Car tous ceux-là, pour faire leur offrande,
ont pris sur leur superflu
mais elle, elle a pris sur son indigence :
elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

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